Mot de la rédactrice en chef

Par Martine Boucher

Martine Boucher
Rédactrice en chef
Pharmabio Développement

À l’unanimité tous en conviennent, les entreprises doivent relever de nombreux défis et trouver des solutions pour maintenir leur compétitivité tout en répondant à des normes de plus en plus élevées. Dans ce contexte, la diminution des coûts pour le développement et la production des produits pharmaceutiques est l’une des mires qui a toujours été d’emblée une question préoccupante.

 

À priori, il faut s’attarder aux façons de faire et à l’organisation du travail. À cet égard, et ce depuis de nombreuses années, notons que les techniciens du secteur représentent près de 20 % de la main-d’œuvre. Une proportion qui mérite une attention particulière. Est-il possible de l’augmenter? Est-il possible de favoriser le déploiement de leurplein potentiel? En fait, certainevoies sont possibles,semble-t-il.

C’est du moins ce que l’on constate notamment dans la publication de La Relève collégiale 2017. Par exemple, selon l’avis de responsables du programme de techniques de laboratoire spécialisé en biotechnologies, les entreprises pourraient bénéficier davantage des compétences de ces techniciens. Une méconnaissance généralisée de ce programme serait à l’origine de cette situation. À leur demande, nous leur donnons la chance d’y remédier et d’expliquer comment ces techniciens pourraient faire la différence.

En amont, est-ce que l’ensemble des techniciens, mobilisés à exécuter leurs compétences de façon optimale, pourraient travailler avec des assistants de laboratoire? Est-ce que ces derniers, sans diplôme initial de niveau technique, pourraient combler l’écart existant entre leurs compétences actuelles et celles souhaitées par les employeurs? Dans la région de la Montérégie, c’est le pari que plusieurs entreprises ont fait en demandant de prime abord une formation adaptée pour eux. Au terme de la première cohorte sanctionnée, c’est l’occasion de présenter les résultats de ce programme en biopharmaceutique et d’annoncer la mise en place de la deuxième vague de ce projet de formation novateur.

 

Bonne lecture!

Regard | Mars 2018